Martine Chartrand / Photo : Caroline Hayeur
Martine Chartrand
Artiste visuelle - cinéaste / Visual Artist - FilmMaker
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Martine Chartrand
Photo : Ludger Saintélien
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Née à Montréal, Martine Chartrand obtient un baccalauréat en arts visuels à l’Université Concordia en 1986 et un certificat en enseignement des arts à l’UQAM en 1988. Elle est d’abord peintre-illustratrice, travaillant pour des sociétés de production, créant des affiches de festivals, enseignant et participant à des expositions au Canada et en Europe. Elle débute dans le domaine de l’animation comme coloriste et conceptrice de décors. En 1992, elle réalise un premier film d’animation à l’ONF, T.V. Tango, gagnant de plusieurs prix internationaux. En 1994, boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada, elle entame un stage de perfectionnement en Russie auprès d’un des maîtres de l’animation de peinture sur verre, Alexandre Petrov. Lors de ce séjour, elle collabore à la préparation et à la traduction du projet de court métrage Le vieil homme et la mer, qu’Alexandre Petrov réalise au Canada, pour les Productions Pascal Blais. De retour au Canada, Martine Chartrand collabore également au développement de ce film d’animation.

En 2000, Martine Chartrand réalise, toujours à l’ONF, son deuxième film d’animation, Âme noire/Black Soul, animé directement sous la caméra en utilisant la technique de peinture sur verre. Ce film, qui retrace, en images et en musique, de larges pans de l’Histoire des peuples noirs, remporte 23 prix internationaux, dont le prestigieux Ours d’Or de Berlin en 2001, et le Jutra du meilleur film d’animation en 2002. Dans la foulée de ce succès, Martine Chartrand donne des conférences, des classes de maître et des ateliers de peinture sur verre en Corée du Sud, en Italie, à Cuba, au Brésil, aux États-Unis et au Canada.

Son troisième film, MacPherson, s’inscrit dans la continuité d’Âme noire/Black Soul, tant sur le plan thématique que sur le plan technique, puisant dans l’Histoire et la diversité musicale pour faire éclore une poésie métissée et évocatrice. Le film remporte plusieurs prix internationaux dont le Prix du meilleur court métrage et le Prix du public pour le meilleur court métrage canadien au Festival des films du monde de Montréal 2012.